Intercesseur, 2022, souche, pierres, pelage, plumes, 145 x 100 x 50 cm
Hu2 #8, 2021, impression sur aluminium blanc, dimensions variables
Si muove, 2021, stalactites issues de blockhaus, tiges de métal, fils, moteur, dimensions variables
Xylème, 2021, troncs, branches, lasure, miroir
Ampholyte, 2021, concrétions calcaires, eau, encre de Chine, 200 x 230 x 20 cm
Soleil vert, 2020, Gogottes, Néoaridina, Cladophora Aegagrophila, néon, aquarium, 30 × 40 × 30 cm
Lignum, 2020, installation, troncs, dimensions variables
Prunus avium #2, 2020, écorce de merisier, 270 x 110 cm
Aven #7, 2020, impression sur aluminium brossé, 28 x 32 cm
Réversion, 2019, co-réalisé avec Emma Loriaut, aquariums, socles, pierres, chimies, 50 x 50 x 180 cm Vue d'exposition, Festival Berlin Atonal 2019 © Rebecca Crawford
Réversion, 2019, détail, co-réalisé avec Emma Loriaut, aquariums, socles, pierres, chimies, 50 x 50 x 180 cm Vue d'exposition, Festival Berlin Atonal 2019 © Rebecca Crawford
Aoriste, 2018, roche volcanique, dispositif sonore, 25 x 47cm Vue de l'exposition La region vaporeuse, Maison des arts, Malakoff
Chambre résiduelle, 2018, aquarium, socle, moteur, dispositif sonore, aspirine, 30 x 30 x 120 cm Vue de l'exposition La region vaporeuse, Maison des arts, Malakoff
Chambre résiduelle, 2018, Aquarium, socle, moteur, dispositif sonore, aspirine, 30 x 30 x 120 cm. Vue de l'exposition La region vaporeuse, Maison des arts, Malakoff
La fontaine hépathiques, 2018, végétaux panchroniques, lampes à sodium et UVB, terrariums, grillons Vue de l'exposition L'art dans les chapelles, Photo : Aurelien Mole
Accrétion, 2017, installation bétonnière, sable, charbon, roches volcaniques
Accrétion, Damkina, 2017, ciment, sable, encre de chine, pigments, terre, roches volcaniques, Ø 19 cm
Albedo 0,60, 2017, groupe frigorifique, cuivre, eau, encre de chine, bac polyéthylène, Ø 150 cm
Albedo 0,60, 2017, détail, groupe frigorifique, cuivre, eau, encre de chine, bac polyéthylène, Ø 150 cm
AKMUO, 2017, pierres, troncs, dispositif sonore, dimensions variables
La Siouva, 2017, en collaboration avec Anna Prugne, Production Artaïs, souche, branches, 260 x 300 cm Vue de l'exposition In-Natura, DOC de Belleville, Paris
Cladonia, 2017, diverses variétés de mousses et lichens, lampe de croissance, brumisateur ultrason, dimensions variables Vue de l'exposition "Mécanique des milieux continus", CAB, Grenoble, France
Cladonia, 2017, diverses variétés de mousses et lichens, lampe de croissance, brumisateur ultrason, dimensions variables Vue de l'exposition "Mécanique des milieux continus", CAB, Grenoble, France
Meteors Ascendances (Aarhus), 2016, cyanotype, 65 x 50 cm
Meteors Ascendances, 2016, cyanotypes, 65 x 50 cm Vue de l'exposition "Lithique", 2017, Galerie 22,48m², Paris, France
Still Alive, 2016, pierres calcaires, gouttes-à-gouttes, bouteilles, acide chlorhydrique, vinaigre cristal, eau, dimensions variables Vue de l'exposition "Géochronie", 2017, Galerie d'exposition du Théâtre de Privas / Espace d'art contemporain, Privas
Still Alive, 2016, pierres calcaires, gouttes-à-gouttes, bouteilles, acide chlorhydrique, vinaigre cristal, eau, dimensions variables Vue de l'exposition "Géochronie", 2017, Galerie d'exposition du Théâtre de Privas / Espace d'art contemporain, Privas
Ellipses, 2016, dispositif sonore, vidéo projection, plaque de béton, mine de plomb, dimensions variables
Particules#34, 2015, pierre, sablier, bois, granite à grains grossier, fait de cristaux de quartz, orthose et biotite
Particules#34, 2015, pierre, sablier, bois, granite à grains grossier, fait de cristaux de quartz, orthose et biotite
Particules#34, 2015, pierre, sablier, bois, granite à grains grossier, fait de cristaux de quartz, orthose et biotite
Frangula, 2014, racine, 170 x 230 cm
Érosion, 2014, céramique, dispositif sonore, structure en bois, 90 x 45 x 45 cm
Érosion, 2014, céramique, dispositif sonore, structure en bois, 90 x 45 x 45 cm
Sporophore, 2014, détail, installation sonore, troncs, champignons (amadouvier), gros sel, dispositif sonore
Cidade, 2014, gravats, briques, béton Vue de l'exposition "Feito por brasileiros", 2014, Cidade Matarazzo, São Paolo, Brésil
Spécimen, 2013, cubes de verre, dispositif sonore, eau, encre noire, structures rocheuses, chimie, aquarium 50 x 50 x 50 cm, socle 50 x 50 x 70 cm Vue de l'exposition "Derashine", 2013, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille
Radiographie, 2012, réalisé avec Nicolas Montgermont, antenne décamétrique,amplificateur de fréquence, projection vidéo, 460 x 210 cm Vue de l'exposition “Continuum”, 2012, Centre d’art Rurart, Poitiers
Concrétion, 2012, groupe frigorifique, cuivre, humidité ambiante, 50 x 20 cm Vue de l'exposition "On ne voit pas passer le temps", 2012, Eglise Saint-Maur de Courmelois, Val-de-Vesle, France
Sablier, 2012, système frigorifique, 70 x 30 cm, glace, 60 x 40 cm Vue de l'exposition "Subfaciem", Palais de Tokyo, Paris, France
Le travail de Cécile Beau, qui peut être défini comme relevant d'une "science-fiction pauvre", propose de véritables expériences sensorielles qui nous plongent dans des univers le plus souvent réalistes mais comportant un supplément fictif qui leur confèrent toute leur poésie. Végétaux ou minéraux sont ainsi mis en scène, dans des œuvres dont les titres mystérieux empruntent souvent aux langues étrangères. Comme dans un rêve éveillé, les racines des arbres pendent du plafond, des néons créent des coups de tonnerre, et toute une machinerie illusionniste à la Méliès se cache derrière des œuvres d'une troublante beauté. L'artiste "arpente le réel pour s'approvisionner en fragments" (Emile Soulier) afin de créer ces œuvres hybrides et énigmatiques générant des atmosphères fantomatiques.
Cécile Beau s'intéresse essentiellement à la notion de territoire ou de paysage comme appropriation mentale d'un lieu, ou comme outil pour atteindre un au-delà du visible. Des paysages dans lesquels toute présence humaine a disparu - ou peut-être n'a jamais existé -, des œuvres d'une poésie austère. Proposant des visions d'ensemble ou de détail, elle impose au spectateur de consacrer un minimum de temps à ses œuvres : en effet, ses images sont difficilement perceptibles, et ne se laissent découvrir que peu à peu, permettant d'appréhender les composants et les subtiles variations qui les unit. Un environnement sonore se laisse deviner, transformant peu à peu le rapport à l’œuvre en expérience totale. Des images à première vue familières (une forêt, le lit d'une rivière asséchée) basculent dans l'inconnu, offrant une hallucination visuelle et sonore tout en proposant un pan de nature sauvage dans un cadre urbain.
[...]
Daria de Beauvais