Vue d'exposition
Ellande Jaureguiberry, Nature morte à l'orange, 2022, crayon de couleur sur papier, 65 x 80 cm
Cécile Beau, Intercesseur, 2022, souche, pierre, pelage, plumes, 145 x 100 x 50 cm
Cécile Beau, Intercesseur (détail), 2022, souche, pierre, pelage, plumes, 145 x 100 x 50 cm
Cécile Beau, Intercesseur (détail), 2022, souche, pierre, pelage, plumes, 145 x 100 x 50 cm
Vue d'exposition
Vue d'exposition
Ellande Jaureguiberry, Antoine, 2022, grès émaillé, fruits, encens, 33 x 35 x 12 cm
Ellande Jaureguiberry, Vertumne, 2022, grès émaillé, fruits, 29 x 36 x 17 cm
Ellande Jaureguiberry, Pomone, 2022, grès émaillé, fruits, 37 x 29 x 29 cm
Vue d'exposition
Fabrice Cazenave, Blind landscape (Large 1), 2015, fusain sur papier, 90 x 110 cm
Ellande Jaureguiberry, La veilleuse, 2022, grès, fruit, 70 x 31 x 22 cm
Vue d'exposition
Vue d'exposition
Vue d'exposition
Fabrice Cazenave, Blind landscape 6, 2018, fusain sur papier, 30 x 42 cm
Fabrice Cazenave, Blind landscape 12, 2018, fusain sur papier, 30 x 42 cm
Fabrice Cazenave, Blind landscape 1, 2018, fusain sur papier, 30 x 42 cm
Ellande Jaureguiberry, Mara, 2022, grès émaillé, pâte de verre, fruits, 30 x 200 x 50 cm
Ellande Jaureguiberry, Mara (détail), 2022, grès émaillé, pâte de verre, fruits, 30 x 200 x 50 cm
Vue d'exposition
Cécile Beau, Néréïdes (Amphirite), 2023, peau de poulpe sur papier chiffon, 58 x 78 cm
Ellande Jaureguiberry, Les fruits de la Terre #11, 2022, crayon de couleur sur papier, 17 x 30 cm
#73
Cécile Beau, Fabrice Cazenave, Ellande Jaureguiberry
Au-delà du fleuve et sous les arbres
12/01 - 11/03/2023
Vernissage jeudi 12/01/2023, 18h
L’exposition collective Au-delà du fleuve et sous les arbres, qui emprunte ce titre à un roman d'Ernest Hemingway, réunit pour la première fois les trois artistes français Cécile Beau, Fabrice Cazenave, Ellande Jaureguiberry.
Dans un jardin imaginaire, les œuvres explorent les mondes mystiques et mystérieux du naturel et du surnaturel.
En mettant de côté nos connaissances scientifiques et de rationalisation de l'environnement, nous nous trouvons face à des figures hybrides qui demandent de déclassifier le vivant au profit d’une vision inter-espèce.
S’agit-il d’êtres du règne animal, végétal ou minéral ? S’agit-il de créatures ou d’objets incarnant quelque chose, peut-être une force vitale, un esprit ? Pourraient-ils même être des divinités ?
Depuis quelques années, nous assistons à un retour de l’animisme ou plutôt de la thématique animiste dans une pluralité de domaines, qu’il s’agisse de l’anthropologie, de l’esthétique, de la littérature, de l’écologie, de « l’approche du vivant », de l’anti-spécisme ou de bien d’autres secteurs de la scène intellectuelle.
L’usage fait de l’animisme une vision du monde où chaque être et objet possède une âme. La définition de ce terme est plus généralement le fait de croire aux esprits. Le chamanisme, pour sa part, est une pratique permettant la vision et le voyage au cœur des différentes couches de réalité, imperceptibles sans cette approche. On associe souvent ces croyances à des individus très éloignés du mode de vie occidental ; ce sont pourtant ces pensées qui refont surface dans cette exposition.