No man's land, 2017, peinture textile sur drapeau, 59,5 x 93,5 cm
Vue d'exposition
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Vidéoprojecteur, depuis 2014, vidéoprojecteur, protocole, projection de dimensions variables
Vue d'exposition
Vidéoprojecteur, depuis 2014, vidéoprojecteur, protocole, projection de dimensions variables
Turtle King, vidéo, 4' en boucle, media player, écran ou vidéoprojection, dimensions variables
Au-delà du vide 337.342, 2018, impression jet d’encre sur papier, 70 x 100 cm
Vue d'exposition
s36.787854e174.775050.co.nz, 2016, vidéo en réseau, 5' 01''
En Vigie / Nice, 2018, vidéo générative, format 16/9e, 20’, sonore, en boucle, écran LCD, clé usb, dimensions variables
Axis, 2018, verre soufflé, 178,5 x 3,5 cm
Ombres planes, 2018, bois, peinture, vernis, 114 x 140 x 73 cm
Horizon #7, 2018, impression numérique sur papier perlé, 120 x 30 cm
PANORAMA #2, 2014, papier, feuille métallique, metal, 70 x 50, 70 cm
Kamil crater, 2018, impression numérique pelliculée et contrecollée sur bois, 40 x 30 x 2 cm
Sea twirls (blonde), 2018, plastique, cheveux, résine, cristaux de chimie divers, env. 39 x 39 x 20 cm
Sea twirls (brunette), 2018, plastique, cheveux, résine, cristaux de chimie divers, env. 39 x 39 x 20 cm
Fard’eau, 2018, aluminium argenté, résine, sel, verre, env. 32 x 32 x 20 cm
Bliss, 2013, impression lenticulaire, caisson lumineux, 50 x 40 cm
Bliss, 2013, impression lenticulaire, caisson lumineux, 50 x 40 cm
#52
Cécile Beau, Bianca Bondi, Émilie Brout & Maxime Marion, Jean-Baptiste Caron, Claire Chesnier, Caroline Delieutraz, Thierry Fournier, Jérôme Game, Carine Klonowski, Claudia Larcher, Lucie Le Bouder, Nicolas Maigret, Jeff McMillan, Jonathan Monaghan, Flora Moscovici, Bertrand Rigaux, Evan Roth,
Géraud Soulhiol
FADING AWAY
Exposition collective
Commissariat : Rosario Caltabiano et Céline Flécheux
Texte de Céline Flécheux
22/06/2018 -28/07/2018
La galerie 22,48m2 est heureuse de présenter Fading away, une collaboration avec la philosophe Céline Flécheux dont les recherches portent principalement sur l’horizon. À l’occasion de cette exposition sont réunis les artistes de la galerie ainsi que des artistes invités dont les préoccupations rejoignent le propos de Fading away.
L’horizon se définit comme le lieu où se rencontrent le ciel et la terre. Fréquemment associé au regard vague sur le lointain, il signale également un phénomène précis et réel, la limite du champ visuel de l’observateur, qui se déplace avec lui. L’horizon détermine, en retour, la place de l’observateur, c’est-à-dire son ancrage dans le monde. Par rapport à la Renaissance, moment où l’horizon fut pris en considération dans le champ pictural, la situation a considérablement changé. Non seulement pouvons-nous observer la Terre depuis le ciel, mais nous avons la possibilité de nous déplacer virtuellement grâce aux technologies et aux écrans, nouvelles « fenêtres ouvertes » sur le monde. Nous voilà désormais propulsés dans des espaces d’où l’on peut observer l’élargissement considérable de l’horizon jusqu’à sa dissolution dans le ciel étoilé. Il n’en demeure pas moins que l’horizon a résisté à toutes les révolutions scientifiques et qu’il est, encore aujourd’hui, le support de puissantes rêveries artistiques.
S’il apparaît comme une ligne, il n’y réduit pas. Nous avons tous fait l’expérience des couleurs qui s’éclaircissent dans la distance, lors de couchers ou de levers du soleil, quand la montée progressive de la lumière donne à sentir une immense expansion du monde. Un tel éclaircissement se voit dans la nature et dans l’art en un dégradé de couleurs pâlissant vers l’horizon (que les anciens ont nommé « horizon atmosphérique ») ; les objets y ont des contours moins nets, ils semblent moins consistants. Perdre en saturation colorée, pâlir ou faiblir dans le lointain comme une étoile perd sa brillance : telles sont les traductions possibles de Fading away.