Vue d'exposition
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#4
Claudia Larcher
HEIM
Exposition personnelle
Commissariat d'Yvonne Ruescher
03/02/2011 - 26/02/2011
L'exposition de Claudia Larcher « HEIM » à l'espace 22,48m2 montre un ensemble d'oeuvres qui ont comme point de départ la notion de «Heim», un mot allemand qui désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où on a passé son enfance ou celle où l'on habite.
Pour la jeune artiste autrichienne «HEIM» est une notion qui représente l'idée d'identité, de lien et d'histoire en termes de passé vécu. Dans ses vidéos Claudia Larcher montre des espaces qui pour elle sont liés à des sentiments d'intimité, de familiarité et aux souvenirs; La maison paternelle (dans Heim), les jardins familiaux (dans Nachbarn) ou le chez-soi d'une amie (dans Stockholm!). Les espaces qu'elle aborde sont d'une part des réalités topographiques, mais d'autre part ce sont des espaces de projection, d'imagination et de mémoire. Dans la mise en scène de l'artiste, la banalité du quotidien est toujours fécondée par une magie de l'extraordinaire et des objets triviaux se transforment en fragments d'un mystère.
Etrange familiarité/familière étrangeté.
La moindre chose ordinaire révélée par la caméra de Larcher semble sinistre. Les constructions visuelles, tel que Heim et Nachbarn, qui mélangent images fxes et mobiles, créent une incertitude technique que nos yeux ne parviennent pas à discerner. Malgré la familiarité de ce qui est montré surgit chez le spectateur un sentiment de malaise et d'étrangeté. Et l'artiste insiste sur cette ambivalence. Doublées de bandes-sonores vrombissantes, ces animations vidéo révèlent minutieusement des fragments de la vie quotidienne, elles accentuent ce qui est familier; et simultanément les mêmes images évoquent leur contraire, et construisent une perspective panoramique d'un tout imaginaire, qui met à jour une inquiétante étrangeté.
Chez Claudia Larcher la réalité s'amalgame toujours avec une exagération poétique et surréelle. On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui est faux; ce qui est réalité et ce qui est fction. Les transitions sont trop lisses, trop invisibles entre les images fixes et les images en mouvement, entre le vrai et le faux, entre révélation et secret, entre idylle et horreur.
L'exposition de Claudia Larcher au 22,48m2 montre un ensemble d'œuvres qui ont comme point commun la notion de «heim», un mot allemand qui désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où l’on a passé son enfance ou celle où l'on habite.
Pour la jeune artiste autrichienne «heim» représente l'idée d'identité, de lien et d'histoire en termes de passé vécu. Dans ses vidéos Claudia Larcher montre des espaces qui pour elle sont liés à des sentiments d'intimité, de familiarité et aux souvenirs. La maison paternelle (dans Heim), les jardins familiaux (dans Nachbarn) ou le chez-soi d'une amie (dans Stockholm). Les espaces qu'elle aborde sont d'une part des réalités topographiques, et d'autre part ce sont des espaces de projection, d'imagination et de mémoire. Dans la mise en scène de l'artiste, l'ordinaire est toujours fécondé par une magie de l'extraordinaire et des objets les plus banals se transforment en fragments d'un mystère – sinistre.
Les constructions visuelles, tel que Heim et Nachbarn, qui mélangent images fixes et mobiles, créent une incertitude technique que nos yeux ne parviennent pas à discerner. Malgré la familiarité de ce qui est montré surgit chez le spectateur un sentiment de malaise et d'étrangeté. Et l'artiste insiste sur cette ambivalence. Doublées de bandes-sonores vrombissantes, ces animations vidéo révèlent minutieusement des fragments de la vie quotidienne, elles accentuent ce qui est familier; et simultanément ces mêmes images évoquent leur contraire, et construisent une perspective panoramique d'un tout imaginaire qui met à jour une inquiétante étrangeté.
Chez Claudia Larcher la réalité s'amalgame toujours avec une exagération poétique et surréelle. On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui est faux; ce qui est réalité et ce qui est fiction. Les transitions sont trop lisses, trop invisibles entre les images fixes et les images en mouvement, entre le vrai et le faux, entre révélation et secret, entre idylle et horreur.