Vue d'exposition
Vue d'exposition
Vue d'exposition
Signature de Barack Obama, mine de plomb, 21 x 29,7 cm
Signature de Barack Obama, détail, 2015, mine de plomb, 21 x 29,7 cm
Ulysses, a long way, 2012, tirages photographiques sur papier, 18,4 x 13,7 cm chacun
Ulysses, a long way, détail, 2012, tirages photographiques sur papier, 18,4 x 13,7 cm chacun
À l’œil nu, 2012, mine graphite sur papier, fixation aluminium, 120 x 141 cm
À l’œil nu, détail, 2012, mine graphite sur papier, fixation aluminium, 120 x 141 cm
Cartographies 1. La crise de la dimension, 2010, vidéo, 18 min et 40 sec Courtesy galerie Alain Gutharc
La correspondance II, 2013, série de lettres-dessin, gouaches, crayons de couleurs, dimensions variables
La correspondance II, détail, 2013, série de lettres-dessin, gouaches, crayons de couleurs, dimensions variables
La correspondance II, détail, 2013, série de lettres-dessin, gouaches, crayons de couleurs, dimensions variables
Prospectus/Le Monde, Prospectus, Le Monde, 17 mai 2011, Eau-forte sur vélin d’Arches, 46 x 56 cm ; Eau-forte sur vélin d'Arches, 34 x 27 cm
Carte du monde Triam, 1981, encre, feutre sur carton, letraset sur papier, 20 x 20 cm
#38
Nicolas Aiello, Jean-Philippe Basello
Laurence Cathala, Caroline Delieutraz
Vincent Labaume, Jean-Christophe Norman
Estefanía Peñafiel Loaiza
PAPEROLLES
Exposition collective
Commissariat de Camille Paulhan
24/03/2016 - 28/05/2016
PAPEROLLES réunit sept artistes autour d’un goût partagé pour une forme d’écriture dessinée, développée dans tous les médiums : dessin, bien entendu, mais aussi estampe, vidéo, photographie ou performance. Chez Marcel Proust, les paperolles sont de petits fragments de papier collés sur les feuillets du texte principal, en ajouts successifs, à la marge de la pensée première de l’auteur. Dans cette exposition, il est également question de ces marges, de l’écriture hors d’elle-même, de sa rondeur ou de sa nervosité, de son sens comme de son illisibilité.
Dès le tournant des années 1960, des artistes comme Mirtha Dermisache avec ses graphies indéchiffrables, Palanc et ses alphabets imaginaires Ouvertitude et Fermotitude, Simon Hantaï avec sa mystique Écriture Rose, avaient ouvert un champ possible avec leurs transcriptions méticuleusement délinéées. Les « écrituristes » de cette exposition ne recherchent pas nécessairement à livrer une intimité par ce biais, mais plutôt un certain partage à partir d’expériences communes, des plus quotidiennes aux plus précieuses.
Du plus petit dénominateur commun, la signature, exploitée par Jean-Philippe Basello, à l’immensurable des cartes figurant des espaces imaginaires chez Vincent Labaume, tous se penchent sur des fonctionnalités polymorphes du mot, de la phrase ou simplement de l’écriture : c’est ainsi la correspondance épistolaire chez Laurence Cathala, la lecture et l’appropriation de textes littéraires chez Estefanía Peñafiel Loaiza ou Jean-Christophe Norman, le flux des injonctions publicitaires chez Nicolas Aiello et enfin l’ascii art dans l’œuvre de Caroline Delieutraz.