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#21

Plinque (Markus Hanakam, Claudia Larcher,

Liddy Scheffknecht, Roswitha Schuller;

Armin B. Wagner)

PLI SELON PLI

Exposition collective

Texte d'Yvonne Ruescher

08/03/2013 -27/04/2013

Depuis 2008, une équipe de cinq artistes et théoriciens d'art (Markus Hanakam, Claudia Larcher, Liddy Scheffknecht, Roswitha Schuller et Armin B. Wagner) basés à Vienne en Autriche, réalise des expositions sous le nom de PLINQUE. 

PLINQUE oscille entre collectif d'artistes et espace autogéré, sans pourtant exploiter un lieu d'exposition permanent. Il développe des dispositifs d'exposition nouveaux et conçoit collectivement des installations in-situ. Depuis sa création en 2008, le groupe a produit plusieurs expositions dans des endroits et des villes diverses, comme à Paris, Murau, Vienne ou plus récemment à Tokyo. Ainsi chaque projet est organisé dans un lieu différent et réalisé sur place par les concepteurs. Toujours élaborées en fonction de l'espace donné et en résonance avec les œuvres exposées, les propositions de PLINQUE se caractérisent par une réflexion déterminante et un travail spécifique et innovant concernant le dispositif d'exposition.

Pour sa première exposition au 22,48 m², PLINQUE crée un espace dans l'espace d'exposition. Dans la grande vitrine de la galerie, spécificité importante du lieu, les cinq artistes réalisent une structure scénique qui met en relief des images en mouvement : des vidéos, films et animations créés individuellement par les artistes. Le dispositif, lui-même résultat d'une conception artistique collective, se constitue d'un étalage comportant plusieurs boîtes obscures, donnant des perspectives concentrées sur les multiples écrans de projection exposés. L'intérieur de la galerie se replie devant les passants, alors qu'en même temps l'étendue de l'espace d'exposition se déplie vers l'extérieur. Le titre de l'exposition, «Pli selon Pli», en faisant référence à la pensée baroque telle qu'elle a été définie par Gilles Deleuze, renvoie autant à ce réaménagement de l'espace qu'à sa déconstruction.[…] tout se plie, se déplie, se replie. L'entrée dans la galerie conduit „derrière les coulisses“ où, au premier abord, se montre un espace clos et fabriqué. En regardant de plus près se dévoile le bâti apparent, la construction de la scène et les spécificités des différents dispositifs de projection. – Les œuvres, en l'occurrence, ne restent visibles que depuis l'extérieur. Cette transformation de l'espace de la galerie évoque encore et d'une autre manière le baroque et son modèle du cabinet qui, comme la proposition de PLINQUE, montre un ensemble déployant plusieurs petites scènes individuelles, tout en tenant renfermé sa réelle vie intérieure.

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