Sans titre, 2012, peinture murale, construction de cloisons sèches, revêtement d'huile, peinture acrylique, pigments, dimensions variables © Ana Tamayo
Espanto del futuro, 2012, technique mixte 212,5 x 120,5 cm
Espanto del futuro (détail), 2012, technique mixte 212,5 x 120,5 cm
Sans titre (installation au 23, Rue des Envierges, 75020, Paris), 2012, peinture acrylique, peinture glycérophtalique, bâches en plastique, 88 x 155 cm
Sans titre (installation au 23, Rue des Envierges, 75020, Paris), 2012, peinture acrylique, peinture glycérophtalique, bâches en plastique, 88 x 155 cm
Sans titre (installation au 23, Rue des Envierges, 75020, Paris) (détail), 2012, peinture acrylique, peinture glycérophtalique, bâches en plastique, 88 x 155 cm
Scultura in stasi (I-7, I-8, I-9, I-10, I-11, I-12), 2012, gravure sur plexiglas, mousse, carton, 50 x 82 x 42 cm
Cadeau n°32, 2012, bouts de tissu, dimensions variables
Cadeau n°104 (intervention dans l’espace public), 2012, bouts de tissu, résidus © Ji-Youn Lee
Cadeau n°2 (intervention dans l’espace public), 2012, bouts de tissu, résidus © Ji-Youn Lee
Cadeau n°10 (intervention dans l’espace public), 2012, (intervention en éxterieur), bouts de tissu, résidus © Ji-Youn Lee
Prelievi I-8 (série Prelievi), 2012, affiche, 29,7 x 42 cm (affichée au 20, rue Jouye-Rouve, 75020 Paris)
#18
Pierre Derrien, Alessandro Di Pietro,
Ji-Youn Lee, Sergio Verastegui
ENGRAMMES
Exposition collective
Commissariat de Simone Frangi
14/09/2012 -27/10/2012
En neurophysiologie, l’engramme est la trace biologique de la mémoire dans le cerveau. Les corps, les choses, les espaces auraient au même titre que le cerveau une mémoire qui se matérialise de façon discrète, interstitielle et non langagière. À partir de cette notion physiologique, l’exposition Engrammes s’interroge sur la question de la biographie de la matière organique et inorganique, en essayant de l’articuler plastiquement.
En adoptant comme principe de production la re-élaboration d’éléments de récupération, le projet veut prendre en compte la fluidité de la mémoire matérielle et son évolution rapide vers le témoignage. Engrammes reconstruit - de manière fragmentaire et non anecdotique - la vie de certains lieux à travers l’activation du potentiel narratif de ses « déchets ». Il sera question de l’autorité de la matière et de sa surcharge biographique : les objets que les artistes manipulent sont imprégnés de traces mnésiques qui ne peuvent pas être ignorées et qui attendent d’être ranimées.
Grâce à la mise en place de dynamiques d’osmose et de transfert de matière entre le dedans de la galerie et le dehors de l’espace urbain, Engrammes mobilise une série de questions théoriques autour de l’impossibilité d’avoir une pratique artistique neutre et impassible. L’exposition aborde la question de la trace selon différentes approches : la sédimentation, la présence éphémère, le fragment.
Ainsi Engrammes se veut être une stratégie d’ « enregistrement » d’informations, un médium temporel, non idéalisé et matériel, pour l’exploitation de la logique in situ, en s’insérant discrètement dans le contexte social de la ville par le biais d’une analyse de ce qu’elle choisit d’abandonner.