Vue d'exposition
Vue d'exposition © Ana Tamayo
Vue d'exposition
Daily Prosperity, 2008, papier peint plastifié, impression digitale, dimensions variables
The last supper: fast food, 2009, photographie, 50 x 37,5 cm
Logomania No.2, 2006, découpage à la main, papier en fibres de bambou, 65 x 65 cm
Vue d'exposition © Ana Tamayo
Logomania carpet no.3, 2008, tapis en laine fait à la main, 200 x 200 cm
Logomania no.1, 2006, découpage à la main, papier en fibres de bambou, 65 x 65 cm
Logomania no.1, 2006, découpage à la main, papier en fibres de bambou, 65 x 65 cm
Golden phœnix, 2007, broderie en soie, 55 x 55 cm
Logomania dragon, 2012, découpage à la main, 34 x 30 cm
Wind from West • Bamboo, 2010, sac en plastique découpé, épingle, mini-ventilateur, timer et transformateur, 62,5 x 82,5 x 9 cm
#17
Chen Hangfeng
禄 Prospérité
Exposition personnelle
Commissariat de Damien Brachet, Margherita Poli
et Rosario Caltabiano
11/05/2012 -28/07/2012
Les œuvres de Chen Hangfeng se composent de nombreux symboles qu’on n’aperçoit pas au premier regard. L’agrégation harmonieuse des formes et des traits cache une organisation très complexe de signes. L’assemblage de figures hétérogènes répond en réalité à la construction d’une image répondant à différents niveaux de lecture.
Au premier abord, les œuvres semblent issues de la tradition chinoise, chère à l’artiste, puisqu’elles réinterprètent la méticulosité des gestes propre au travail artisanal par l’usage de formes symétriques et un souci du détail. Chen explore différentes techniques comme le tissage de tapis, la broderie et le découpage qui, par exemple, a une histoire millénaire en Chine.
Cependant, il ne s’agit pas de la simple récupération de techniques anciennes, mais d’un véritable renouvellement, d’ordre thématique et formel. Dans ses dessins des éléments propres à la tradition orientale rencontrent ceux caractéristiques de la société de consommation occidentale du XXIe siècle, deux univers trop souvent cloisonnés. Il utilise un vocabulaire propre à l’art contemporain et un lexique de son temps pour sauvegarder les racines plus anciennes de sa culture.
Chen Hangfeng vit et travaille à Shanghai. Il a exposé dans de nombreuses galeries et musées, notamment à l’OV Gallery, au Zendai Moma et au RockBund Art Museum à Shangai (Chine), Today Art Museum in Beijing (Chine), au Casino Luxembourg (Luxembourg), au Collective Gallery (Ecosse), au Bradford Museum (Royaume-Uni) et au White Rabbit Museum de Sydney (Australie).
La galerie 22,48 m² présentera un ensemble d’œuvres encore inconnues du public français. A l’occasion du vernissage et jusqu’au 14 mai les pièces seront montrées aussi dans les bureaux de la galerie, un espace habituellement inaccessible au public.